[extrait de roman] - Providence

Allez !

J'inaugure un peu ! Je sens que vous manquez de matière, c'est pour ça !

Alors, expliquons un peu de quoi il s'agit :

Je me suis lancé, il y a de cela... pfioouuuu (en fait en prévision de l'at Fantasy des Glaces) dans la rédaction d'un truc qui, oh ! ne m'occupe pas tant que ça mais qui est parti assez loin (autour des 150 000 signes...)
C'est un texte mélangeant SF et fantasy.

Je pose rapidement les bases ici :

Des Hommes, il ne reste pas grand chose. Deux grandes pensées : la première enjoignant les survivants de notre Terre à se terrer dans des Dômes ; la seconde explorant les zones encore saines sur Terre. Les quelques Dômes sont éparpillés aux quatre coins de la Terre. Les autres groupes vivent en nomade au gré des saisons. Les deux pensées craignent l'être-poison, celui qui, dans son sillage, laisse un désert noir.

L'histoire débute avec l'arrivée à proximité d'un Dôme nommé Providence d'un groupe de 3 individus : 2 hommes et une femme au passé sombre.
La femme est décidée à pénétrer à l'intérieur du Dôme. On apprend bien vite que cette femme est très particulière, qu'elle est capable d'activer l'être-poison.

L'extrait proposé fait suite à une activation. Il apporte une rupture dans la narration jusque là car on découvre de nouveaux protagonistes.
(bon, je fais super concis en espérant que ça soit assez clair...)

Voila : je voulais avoir votre ressenti là dessus car je me suis trouvé assez maladroit à la rédaction. Et comme j'ai le nez dedans depuis trop longtemps, je ne parviens plus à avoir suffisamment de recul. Je vais donc, à partir d'aujourd'hui, vous appeler ainsi : Recul.

Siel


NOTE : l'extrait correspondrait à un court chapitre intercalé dans la narration. Taille 1000 signes environ.

édité suites aux remarques pertinentes de mes collègues !

Citation :

Loin au sud de Providence, sous un soleil écrasant.
Incrusté sous une coque de métal, un écran s'illumina. En son milieu, un curseur vert irradia avant qu'apparaisse un message destiné à quelques savants aujourd'hui disparus : « Émission faible détectée. Être-poison repéré. »
Une tête mécanisée pivota aussitôt.
Sous le poitrail de l'androïde, le message clignota comme pour en amplifier la teneur.
Une petite antenne satellite jaillit d'une trappe qui suggérait une oreille. Elle tournoya à la recherche d'un signal et, après trois circonvolutions, pointa vers les montagnes proches, droit vers le nord. Un laser traça un chemin invisible, là où terre et ciel se confondaient.
L'androïde se dressa alors tel un ours face à un prédateur. Puis il chargea, suivant de façon mécanique le rayon lumineux. Il laissait dans son sillage un nuage de poussière et une double traînée parallèle. Derrière une butte, une autre machine surgit et suivit les traces au sol. Un troisième engin, un drone, stationna en lévitation puis les fila au même rythme. Puis toute une armada de machines de guerre...

Euh, si j'ai bien compris les règles, on répond directement à la suite ? Plus de nouveau fil ?

Hihi, ton extrait me fait penser à une scène de Star Wars, avec R2 et C3PO sur Tatooine xD

C'est dur de dire quoi que ce soit sur un extrait aussi court. Disons que :

"là où la ligne entre terre et ciel se confondait."
--> petit bug. C'est pas la ligne qui se confond, c'est la terre et de ciel. Il y a un élément en trop dans ta phrase.

"suivant de façon chirurgicale la voie emphatique. "
--> J'ai pas compris la "voie emphatique", mais c'est peut-être lié à ton univers ?

"Un curseur vert clignota avant qu'apparaisse un message destiné à quelques savants aujourd'hui disparus : « Émission faible détectée. Être-poison repéré. »
Une tête mécanisée pivota aussitôt.
Sous le poitrail de l'androïde, le message clignota à son tour comme pour en amplifier la teneur."
--> Deux fois "clignota" et j'ai pas compris où le curseur se situait. Mais pareil, sans le contexte...

PLop

Oui, on poste à la suite : les extraits sont sensés être courts. La pollution n'est pas la même !

Pour ce qui est de ton commentaire, c'est exactement ce que j'attends !
Je relève que l'ambiance t'a rappelé Star Wars : donc, je ne suis pas complètement à coté de la plaque pour de la sf


tes trois remarques vont m'être utiles : je savais que ca pêchait (notamment la voie empirique : qu'est ce que je me suis embarqué avec cette expression toute pourrie ! lol)

Personnellement, c'est ce que j'attends d'un point de vue externe !
Merci à toi !

Siel

NOTE : A titre indicatif pour que les nouvelles règles soient très claires, Milora, tu es en droit de poster à ton tour un extrait étant donné que tu viens de commenter le mien ! N'hésite pas !

Autre détail: 'un écran qui scintille sous une coque de métal', comment l'écran est-il visible dans ce cas? à moins que le métal ne soit transparent ou que ça n'en soit pas, ça peut faire tiquer.
Sinon Milora a relevé les mêmes choses que moi au final, il n'y a pas grand chose à rajouter.

Cela dit, la gradation que tu fais de la mobilisation des machines est bien posée, on sent venir les perturbations

Impecc :!

J'ai remodifié le passage suivant vos dires.
Je vous le mettrais si vous voulez !

Siel

voila : j'ai édité mon message suite à vos remarques !

Siel

Si on veut chipoter, on parlerait plutôt de centre de l'écran que de milieu.

L'intérêt du passage est de gagner rapidement en ampleur : on part d'un signal, on finit sur une armée. Après, je ne sais pas comment tu enchaînes, mais tu développes l'armée de machines ensuite ? Ou c'est juste une évocation ?

Bon courage en tout cas

ouep, tout à fait de ton avis pour le centre plutot que le milieu.

Alors, cet extrait est intercalé dans un récit qui se passe ailleurs. C'est vraiment une parenthèse pour montrer que, non loin de là, il se trame aussi des choses. Il y a une autre intervention un peu plus loin dans le texte où l'on retrouve les machines ayant presque atteint leur cible.

Je mettrais peut etre le passage, histoire de voir si il y a cohérence !

Merci d'avoir pris un peu de temps !

Siel

Plpo

Comme convenu, et comme surtout j'ai enfin achevé la premiere partie de cette histoire, je vous mets la 2eme intervention des machines.
C'est un peu plus long que le précédent extrait, mais ça reste court : intermède quoi !

Citation :

« Émission forte détectée. Être-poison repéré. »
Les diodes des machines palpitèrent en même temps : non loin de là, l'être-poison venait d'être activé.
L'armada avait suivi la précédente activation jusqu'à l'extinction du signal et, dans leur élan, avait poursuivi leur route comme un drogué en manque. Seulement, à l'aveugle, elle s'était écartée bon gré mal gré vers l'ouest. Elle avait perdu toute trace depuis longtemps et naviguait à vitesse réduite, à la recherche de signatures électroniques. Comme à chaque fois, leurs détecteurs avaient réagi à la mise en route de l'être-poison. Cependant cette fois-ci, dans les cadrans, les aiguilles s'affolaient : l'être-poison n'était qu'à quelques kilomètres tout au plus. Il était à portée. Jamais les machines n'avaient été aussi proches.
Un nombre s'afficha sous la coque de l'éclaireur, la distance le séparant de sa cible. Il se dressa debout tandis que son laser rouge pointait à l'est. Une antenne satellite jaillit de l'androïde. Elle tournoya à deux reprises, informant le reste des engins de la distance affichée sous sa propre coque. L'armada révisa ses calculs et, à l'unisson, s'accorda sur les nouvelles coordonnées.
Un troisième tour d'antenne, comme un ordre, et le drone accompagnant l'escadre se stabilisa au-dessus d'un engin blindé monté sur chenilles. Dans un sifflement aigu, une trappe s'ouvrit en son sommet. De la fumée s'échappa. Sous le drone, deux arceaux métalliques se déplièrent. Ainsi parées, les deux machines s'emboîtèrent. La fusion enfanta d'un appareil d'assaut longue distance. Des vérins serinèrent et une rampe de lancement s'étendit. L'engin blindé tressaillit sur ses bases : à la force d'autres vérins pneumatiques, il s'était ancré dans la roche dissimulée. De la neige jaune floconna autour de l'appareillage. Dans un concert d'engrenages, un obus fut placé dans la chambre de tir.
En tout, la manœuvre ne dura pas plus d'une minute, le temps nécessaire à l'androïde de tête de calculer l'angle d'attaque. Sa petite antenne parabolique effectua un nouveau quart de tour : l'information transmise aussitôt, la rampe s'inclina à soixante-quinze degrés. Un forte détonation retentit. Les deux machines nouvellement assemblées mugirent sous l'impulsion mais un jeu d'amortisseurs les empêcha de reculer. L'obus projeté siffla avant de disparaître derrière une élévation pierreuse. Quelques secondes plus tard, dans un éclair irisant l'horizon, les machines surent qu'elles avaient fait mouche. Aussitôt, un second obus fut mis en place tandis que l'ensemble de l'armada se déploya. L'être pour qui elles avaient spécialement été construites verrait bientôt le reflet de leurs carcasses de métal. Cela constituerait sa dernière vision. Si leurs concepteurs leur avaient conservé une part d'humanité, les machines frémiraient d'impatience en ce moment.
En ordre, elles dévalèrent une pente plus abrupte avant de se trouver au pied d'une saillie rocheuse infranchissable. Un mur de glace jaune. La première machine arrivée avait déjà scanné la zone : la congère avait une épaisseur supérieure à trente mètres. Elle s'étendait sur plusieurs kilomètres. Au-delà, les courbes caractéristiques d'un Dôme s'affichaient en plein écran. L'être-poison devait s'y réfugier. Un projectile fusa au-dessus de l'armada en attente et s'abattit sur la coque protectrice de Providence. Comme galvanisée par ce nouvel impact, les machines s'éparpillèrent et, chacune à leur façon, cherchèrent une issue pour franchir le mur.

Hù, très détaillé comme extrait dis, good! Y a deux trois ptites choses à revoir m'est-avis, notamment dans les virgules: t'en mets un peu trop dans certaines phrases, ça hache le rythme de lecture, c'est dommage. Sinon c'est toujours bien sympathique

Citation :

L'armada avait suivi la précédente activation jusqu'à l'extinction du signal et, dans leur élan, avait poursuivi leur route comme un drogué en manque.

Si c'est de l'armada dont tu parles, le 'leur' est inadapté.

Citation :

l'être-poison n'était qu'à quelques kilomètres tout au plus. Il était à portée.

C'est redondant, tu pourrais mettre "l'être-poison était à portée, à quelques kilomètres tout au plus."

Citation :

Dans un sifflement aigu, une trappe s'ouvrit en son sommet. De la fumée s'échappa.

Hm, tu aurais pu mettre: "Dans un sifflement aigu, une trappe s'ouvrit en son sommet, laissant échapper une fumée [+adjectif que tu veux]".

plop Insomnius !

Oui, un peu plus de détails : j'essaye d'aller crescendo dans la description de ces machines, leur importance grandissant avec l'histoire.

Pour ta remarque sur les virgules, c'est vrai que j'en mets mais je tente d'en mettre là où elles devraient être (déformation professionnel)... Alors, peut etre hachent-elles la lecture mais si elles sont nécessaires, je vois mal comment m'en passer hormis en reformulant les phrases évidemment ou en les scindant. Bon, je vais revoir déjà sur ce passage !

Quant à tes trois propositions, je pense les adopter (surtout la 1ere qui est toute vraie ! )
Merci donc à toi pour cet avis qui va me permettre d'améliorer encore ce petit passage !

Siel

De rien, plut au Siel que mon avis te soit utile

Quant aux virgules, c'est vrai qu'elles sont "là où elles devraient être" selon les codes de construction des phrases, mais c'est comme tous les codes: à briser à l'occasion pour créer autre chose

Bon, sur le fond c'est dur de commenter pour ma part, car dans les trois styles mis en avant ici, c'est la science-fiction que j'aime le moins, et surtout quand il s'agit de machines...

Sinon, pour ton extrait:
J'ai eu de la difficulté avec cette phrase : La fusion enfanta d'un appareil d'assaut longue distance.

Et j'ignore si le s est nécessaire dans leurs carcasses.... Considères-tu que chaque machine en a qu'une seule (pas de s) ou plusieurs carcasses (s) ?

A mon tour de commenter ^^
-D'abord, j'ai un problème avec tes passés simples : surtout dans le 1er extrait, vu que tu utilises des phrases courtes avec des verbes du 1er groupe, ça fait a, a, a, a, ... un peu trop listing ^^ après c'est peut-être voulu, parce que d'un côté ça peut faire ressortir le côté mécanique...
- 3e phrase du 1er extrait : il manque un COD au verbe irradier
- la formule "suivant de façon mécanique le rayon lumineux" me gène un peu aussi : peut-être qu'avec "mécaniquement" ça irait mieux
- dans le 2e extrait : le "Seulement" est à remplacer par un autre connecteur logique, il ne correspond pas à ce que tu veux dire.
- quand tu parles de "leurs détecteurs", on ne sait pas à quoi renvoie ton pronom : il manque un déictique !!! ^^
- il y a une répétition un peu lourde : "à chaque fois", "cette fois"
- il ne faut pas de virgule après "cadrans"
- "se dressa debout" ne va pas : se mettre debout, c'est se dresser = à reformuler
- de nouveau problème de passés simples : tu les utilises parfois à tords et à travers ce qui malheureusement alourdit ton texte = par exemple je mettrais "de la fumée s'échappait" (parce que logiquement la fumée s'est échappée au moins pendant un moment...), de même pour floconna : tu n'aurais pas écrit "il plut", mais "il pleuvait" ou "il se mit à pleuvoir"
- enfanter est un verbe transitif direct : donc COD, pas de "de"

Voilou, c'est déjà pas mal ^^ J'ai surtout commenté le style parce que la SF c'est pas trop mon truc, et surtout trop difficile à juger sur un extrait...
Bon courage en tout cas !

Merci à vous deux pour les quelques indications !
Comme quoi, quand on écrit, le nez dedans, on en zappe des choses !

Je reprendrai ça... le jour où je reprendrai !

Siel

J'ai lu cet extrait et je suis d'accord avec Noedelweiss : le passé simple alourdit l'action. Pourquoi pas le présent ?
Et l'ensemble est assez froid ( normal avec les machines ! ) sauf que tu aurais pu décrire de l'intérieur ce que ressent l'être-poison. Il pourrait avoir un ressenti .... ne pas être une machine justement et cela donnerait un intérêt plus grand à ton texte.
Bon courage pour transformer au mieux !

Plop

Oui, je me dit que je vais devoir basculer l'ensemble au présent et là, je vais en chier car j'ai presque 180 000 signes à transformer...
Du bonheur ! lol

L'ensemble froid me convient tres bien, entre les machines et le lieu exploré !
Le ressenti de l'être poison n'est pas mis en avant à ce moment de l'histoire car il l'est avant et apres... C'est donc tout à fait voulu.

Merci à toi pour ces quelques lignes (tu vois, ce n'était pas diffiSIEL )

Siel

En même temps je n'ai pas trop de mérite car il y avait les posts précédents ...
Si j'ai bien compris : il faut poster pas plus de 1000 signes ??? J'ai de très longues nouvelles et des plus courtes ainsi que des chapitres d'un 2 ème tome de mon roman ( justement à évaluer ! mais bon, si le premier n'est pas connu je sais pas si ça vaut la peine ! )
A +

Pour poster, je conseille de poster petit à petit, en attendant les retours...
Car il fut une période où les textes trop longs n'engageaient pas les lecteurs à lire tandis que les plus courts, par voie de conséquence, se lisaient plus rapidement !

Peut etre peux tu débuter ici en postant une courte nouvelle, histoire que l'on se fasse le dents ?

Siel

O.K.
Il y a ma nouvelle que j'avais écrite pour le concours du Monde et d'Air France ( je n'ai jamais eu de retour de leur part et lorsque je cherche sur google les résultats de ce concours
" Quelque part ailleurs " il n'y a rien !!!!