Présentation de l'éditeurLes résurgences sont des eaux d’infiltration qui remontent à la surface. Comme le fantôme d’Ann X revient dans la vie de Stephen, malgré tous les cadavres qu’il a exhumés pour mettre un terme à sa carrière macabre. Comme le grand-père qu’elle a assassiné se rappelle à la mémoire de Naïs au bout d’une lunette de fusil. Comme les trottoirs et les bancs sur lesquels Michel ne dort plus le ramènent à la rue. Les résurgences sont des eaux souvent troubles qui ne sentent jamais très bon. Les héros de Transparences sont de retour dans ce nouveau thriller angoissant et, une fois encore, Ayerdhal met à nu avec une terrible lucidité les rouages secrets de la politique.
Mon avis :
1- Il faut avoir lu 'Transparences" avant (voire juste avant !) car Ayerdhal rentre dedans comme un ours dans sa tanière : les personnages sont repris sans forcer les descriptions, les rappels vers des événements importants de "Transparences" sont très nombreux !
Alors, il fallait parfois s'accrocher pour "suivre" l'intrigue de Transparences : c'est bien """pire""" pour cette suite !
2- Révisez vos références James Bondesques car là, les références aux multiples agences européennes et étrangères en matières d'espionnage sont légions, parfois même - à mon avis - de trop... Ca concerne beaucoup de monde et, à mon sens toujours, ça complique une intrigue déjà pas simple.
3- Munissez vous d'un bon dico aussi (comme souvent avec Ayerdhal !
)
Une suite un peu décevante de mon point de vue, hormis les 100 dernières pages, plus en action et donc plus facile en compréhension.
Certaines choses pas aussi limpides que cela, des éléments de l'intrigue qui, toutefois, ne gâche pas le plaisir de suivre cette double traque.
J'ai apprécié cette lecture, mais pas avec le même enthousiasme que "Transparences" (l'effet de surprise en moins ?)
Ayerdhal a une plume dantesque (comme certaines de ses phrases paragraphesques !
) et pourtant facile à suivre. Son intrigue, elle, est beaucoup plus complexe ! Soyez donc en très bonnes dispositions pour attaquer cette suite qui en vaut le coup !
Siel