isallysun Ecrivain
Nombre de messages : 113 Age : 37 Date d'inscription : 15/04/2012
| Sujet: La chasse aux oeufs Mer 20 Mar 2013 - 23:56 | |
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Petit texte inspiré du défi littéraire de Babelio ce mois-ci (thème: Ce matin, un lapin), je vous soumets une version modifiée avec en tête les commentaires reçus ici et là sur d'autres de mes textes. J'avoue que je ne pensais pas écrire aussi long lorsque l'idée est venue, mais je vous soumets tout de même le second jet de ce conte, espérant à voir corriger quelques défauts. Et comme c'est Pâques bientôt... La chasse aux œufs Ce matin, un lapin se dirigea vers la rivière afin de récolter l’eau de source. Comme les années précédentes, il traînait avec lui une gourde en forme de carotte pour la cueillir avant de la faire boire à ses lapereaux. Ces derniers dormaient sous l’œil attentif de la lapine avant de partir à la chasse. Exalté par la perspective de celle-ci, le lapin fit rapidement et revint trouver sa famille. La lapine réveilla les jeunes lapereaux qui furent tout excités face à la perspective de la journée à venir. Les parents durent les calmer et le lapin leur fit boire à la gourde afin de leur donner de la chance pour la compétition annuelle, mais il n’en but pas. Il discuta de la stratégie à prendre afin que les enfants dénichent les cachettes du maire et récoltent les œufs qui s’y trouveraient.
Dans l’espoir d’être proclamée victorieuse, la famille partit à la recherche des œufs pour en ramener autant que possibles au maire. Tout allait pour le mieux : chacun des lapereaux allait en chercher un à tour de rôle quand, le plus jeune de ceux-ci se trouva face au lièvre qui participait aussi à la compétition. Le sauvageon voulait voler l’œuf au lapereau, mais le lapin le vit faire et accourut à la défense de son bébé. Le lapin rappela les règlements, mais le lièvre ne voulait pas les respecter et frappa son adversaire. Ce dernier dut se défendre, malgré les regards outragés de la lapine qui ne voulait pas que son bébé voie ce combat. En allant le chercher, elle en profita pour prendre l’œuf que son fils avait déniché avant le lièvre. Le combat continua mais, se rendant compte que l’objet de sa convoitise n’était plus là, le lièvre déguerpit à la recherche de nouveaux trésors, sachant que, même s’il n’avait pas mis la main sur celui-ci, il avait fait perdre un temps précieux à la famille lapinesque et cela le comblait.
Le lièvre parti, les lapins retournèrent dans les sentiers à la poursuite des autres œufs cachés. Ils serpentaient à travers les arbres, le cœur léger, se racontant des blagues et riant aux éclats. Les lapereaux allaient toujours cueillir successivement les coquilles blanches découvertes, et les remettaient à leur mère qui était chargée de les traîner. Puis, ils virent qu’un œuf était sur l’une des plus hautes branches d’un érable. Le lapereau dont c’était le tour tenta d’y grimper, mais n’y parvint pas même s’il prit appui sur l’entaille faite pour récolter le suc. Il fit plusieurs tentatives infructueuses, et il s’affaissa près de sa famille qui tenta de le réconforter. À cet instant-là, L’écureuil qui sortit de son trou eut plein d’empathie pour la famille et il s’organisa pour que l’œuf tombe afin que le lapereau doive se précipiter dessus puisque de nouveaux compétiteurs arrivaient au loin. Entendant l’œuf tomber à travers les branches, le lapereau leva les yeux et dut détaler pour aller le chercher avant que la famille de son meilleur ami ne puisse le prendre.
Après avoir récolté cet œuf, la famille lapinesque était confiante de remporter la compétition. Cependant, l’honneur et l’orgueil l’incitaient à en dénicher davantage : ses membres se dirigèrent vers le lac, sachant que certains œufs seraient découverts dans les quais. Ils y rencontrèrent à nouveau le lièvre. Encore rancunier pour avoir échoué à leur subtiliser un œuf, celui-ci se disait qu’il prendrait sa vengeance dès que le lapin se trouverait près de lui. Aussitôt que la distance fût réduite, il expédia le lapin dans le lac où celui-ci se noya au désespoir de la lapine. Celle-ci se jeta à la poursuite de son mari qui ne savait pas nager afin de le sauver, mais elle ne réussit qu’à l’extirper du lac couvert de chocolat. Elle pleura face au soleil qui sécha le chocolat et qui figea ainsi son mari dans la mort. Les petits lapereaux, inconscients de l’ampleur du drame, se mirent à pleurer, terrifiés par l’état de leur mère qui maudissait son lapin de ne pas avoir bu à la carotte pour se porter chance.
Or, survolant le lac, le phénix avait tout vu de la mesquinerie du lièvre qui avait ramassé les œufs abandonnés par la lapine au moment où elle s’était jetée dans le chocolat. Il l’avait vue se débattre pour sauver son mari et avait été touché par ce geste d’amour. Le phénix se dirigea vers la famille, se posa près du lapin, étalant ses ailes. Voyant le désespoir dans les yeux des lapereaux, il fit couler une larme et le chocolat se fendit en deux morceaux, gardant intacte la forme du lapin. Le père ressuscita comme un phénix qui renaît de ses cendres grâce à cette larme qu’il chérit autant que l’eau de source.
Le lapin regrettait son insouciance et le fait de ne pas s’être méfier du lièvre qui aurait ainsi la victoire en ayant subtilisé tous leurs œufs. Or, malgré la défaite, il savait qu’il garderait en mémoire la joie des moments passés en compagnie de ses enfants et la famille repartit chercher d’autres trésors pour le simple plaisir. Les lapereaux s’entraidaient pour sortir les œufs camouflés dans les endroits les plus difficiles d’accès et ils se rendirent avec plaisir donner leur récolte au maire. Ce dernier s’apprêtait à couronner le lièvre pour la meilleure récolte quand le phénix se présenta pour mentionner la tricherie de ce dernier. Il avait emmené les morceaux de chocolat pour montrer qu’il disait la vérité et que la victoire devait être accordée à la famille lapinesque. Le maire fut terriblement déçu de la tricherie du lièvre qu’il condamna à se priver de toute participation à cette traditionnelle chasse qui se poursuivit d’année en année, au grand plaisir des jeunes enfants.
Nouvelle version: Ce matin-là, un lapin se dirigea vers la source de la rivière pour y cueillir l’eau pure et regorgeant de propriétés magiques en cette journée. Comme les années précédentes, il traînait avec lui une gourde en forme de carotte à laquelle boiraient ses enfants. Ces derniers dormaient sous l’œil attentif de leur mère avant de partir à la traditionnelle chasse organisée par le maire. Exalté par la perspective de celle-ci, le lapin s’exécuta rapidement et revint au terrier. La lapine réveilla les jeunes rongeurs tout excités face à la vue de la journée à venir. Pour les calmer et les faire profiter des vertus merveilleuses de l’eau, leur père les fit boire à la gourde, mais il ne prit aucune gorgée croyant que la chance allait de paire avec la cueillette. Il discuta de la stratégie à adopter afin que les lapereaux dénichent les cachettes et récoltent les œufs qui s’y trouveraient.
Dans l’espoir d’être proclamés victorieux, les habitants du terrier partirent à la quête des œufs pour en ramener autant que possible au maire. Tout allait pour le mieux : chacun des enfants filait à tour de rôle en collecter un quand, soudain, le plus jeune de ceux-ci se trouva face au lièvre. Participant à la compétition, le sauvageon voulait dérober l’œuf au lapereau. Le lapin le vit faire, accourut à la défense de son bébé et rappela les règles, mais le voleur les transgressa et frappa son adversaire. Ce dernier dut se défendre malgré les regards outragés de la lapine qui ne voulait pas que son cadet aperçoive cette bataille. En allant chercher son fils pour éviter qu’il reçoive des coups, elle en profita pour ramasser l’œuf qu’il avait déniché. Le combat continua : les adversaires roulaient l’un par-dessus l’autre et les glapissements emplissaient l’air. Parvenant à se libérer, le tricheur réalisa que l’objet de sa convoitise n’était plus là. Il déguerpit à la recherche de nouveaux trésors, sachant que, même s’il n’avait pas mis la main sur celui-ci, il avait fait perdre un temps précieux à la famille lapinesque et cela le comblait.
Le lièvre parti, les lapins retournèrent dans les sentiers poursuivre leur investigation. Le cœur léger, blaguant et riant aux éclats, ils serpentaient à travers les arbres qui semblaient leur chuchoter le chemin à prendre. Les jeunes cueillaient toujours successivement les coquilles blanches découvertes, et les remettaient à leur mère. Puis, ils virent qu’un œuf était sur l’une des plus hautes branches d’un érable. Un lapereau tenta d’y grimper, mais il n’y parvint pas même en prenant appui sur l’entaille faite pour récolter le suc. Il fit plusieurs tentatives infructueuses et il s’affaissa auprès des siens. À cet instant-là, l’écureuil qui sortit de son trou eut plein d’empathies pour la famille à ses pieds. Voulant les aider sans que cela soit trop facile, il fit tomber l’œuf afin que le lapereau doive se précipiter dessus puisque de nouveaux compétiteurs arrivaient au loin. Entendant un bruit à travers les branches, le jeune concurrent leva les yeux et dut détaler pour se le procurer avant que la fratrie de son meilleur ami ne le saisisse.
Après avoir récolté cet œuf, la famille était confiante de remporter la compétition. Cependant, l’honneur et l’orgueil l’incitaient à en trouver davantage : ses membres se dirigèrent vers le lac, sachant que certains œufs seraient découverts parmi les quais. Ils y rencontrèrent à nouveau le lièvre. Rancunier, celui-ci se disait qu’il prendrait sa vengeance dès que son rival se trouverait près de lui. Aussitôt que la distance fût réduite, il l’expédia dans le lac. Abandonnant les œufs, la lapine se jeta à la poursuite de son époux qui ne savait pas nager afin de le sauver, mais elle ne réussit qu’à l’extirper du lac, couvert de chocolat. Elle pleura, face au soleil qui sécha le cacao liquide, figeant ainsi son mari dans la mort. Les petits lapereaux, inconscients de l’ampleur du drame, se mirent à pleurnicher, terrifiés par l’état de leur mère qui maudissait son jules de ne pas avoir bu à la carotte pour se porter chance et éviter cet événement malheureux.
Or, survolant le lac, le phénix avait tout vu de la mesquinerie du lièvre. Il avait vu la lapine se débattre pour sauver son mari et avait été touché par ce geste d’amour. L’oiseau somptueux se dirigea vers la famille, et se posa près du mort, étalant ses ailes. Voyant le désespoir dans les yeux des lapereaux, il fit couler une de ses larmes et le chocolat se fendit en deux morceaux, gardant intacte la forme du lapin. Libéré du poids du cacao, le père ressuscita comme un phénix renaît de ses cendres grâce à cette larme qu’il chérit autant que l’eau de Pâques.
Le lapin regrettait son insouciance, car le lièvre aurait ainsi la victoire en ayant dérobé leur récolte. Or, malgré la défaite, il savait qu’il garderait en mémoire la joie de ce moment en compagnie de ses enfants. Repartant chercher d’autres trésors pour le simple plaisir, les lapereaux s’entraidaient pour sortir les œufs camouflés dans les endroits les plus difficiles d’accès. Ils allèrent remettre leur butin au maire qui s’apprêtait à couronner le vainqueur quand le phénix se présenta pour mentionner la fraude de ce dernier. L’oiseau avait emmené les morceaux de chocolat pour montrer qu’il disait la vérité et que la victoire devait être accordée à la famille lapinesque. Le maire fut terriblement déçu de la tricherie du lièvre qu’il condamna à se priver de toute participation à cette traditionnelle chasse qui se poursuivit d’année en année, au grand plaisir des jeunes. Merci de respecter la propriété intellectuelle
Dernière édition par isallysun le Mer 27 Mar 2013 - 5:03, édité 1 fois | |
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Noedelweiss Anthologiste
Nombre de messages : 426 Age : 34 Date d'inscription : 04/03/2012
| Sujet: Re: La chasse aux oeufs Jeu 21 Mar 2013 - 14:12 | |
| Voilà un bien mignon petit conte, qui donne envie de partir à la chasse aux oeufs de Pâques ^^ Je trouve qu'il n'est pas trop long, mais bien comme il faut ! Il est aussi très imagé ce qui le rend agréable à lire Par contre, je note quelques maladresses : des répétitions ("fit" 1er paragraphe, "allait" 2e, par exemple) ; des expressions maladroites ("voulait voler" paragraphe 2) ; une petite faute : "s'être méfié" et non "méfier" ; je pense aussi que tu pourrais alléger le texte en faisant moins de propositions relatives ou de phrases complexes : un conte est plus efficace avec des phrases simples, et il y a peut être aussi un peu trop de propositions infinitives qui impersonnalisent un peu les actions. J'espère que ces conseils te seront utiles Noé | |
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isallysun Ecrivain
Nombre de messages : 113 Age : 37 Date d'inscription : 15/04/2012
| Sujet: Re: La chasse aux oeufs Jeu 21 Mar 2013 - 17:15 | |
| Oui, ça va m'être utile Noe! J'ai essayé de réduire des longues phrases, mais comme j'ai tendance à en faire, c'est dur. Me reste encore à trouver le moyen de faire des liens entre mes phrases qui devraient être séparées alors qu'ici elles sont jointes en suboronnées. Merci beaucoup pour ton commentaire | |
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isallysun Ecrivain
Nombre de messages : 113 Age : 37 Date d'inscription : 15/04/2012
| Sujet: Re: La chasse aux oeufs Mer 27 Mar 2013 - 5:03 | |
| Voilà, j'ai mis une nouvelle version! | |
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| Sujet: Re: La chasse aux oeufs | |
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