T1 - Pandore abusée
L'humanité a abandonné le voyage spatial suite à la découverte de la technologie des trous de vers qui lui permet d'atteindre les planètes les plus proches et de connaître une progression constante. La société humaine du Commonwealth s'étale toujours plus, est devenue hyper capitaliste, et chacun peut connaître une vie éternelle grâce à la technique du rajeunissement. Mais dans ce contexte ennuyeux, un mystère émerge : une étoile très lointaine disparait.
Nous allons suivre alors un groupe de personnes appelée pour une mission "nouvelle" : re-construire un vaisseau spatial pour aller vérifier sur place ce qui se passe. Mais tout le monde, au sein du Commonwealth, ne souhaite pas ce voyage...
Difficile de résumer en quelques mots ce premier roman alors qu'il y a plusieurs arcs narratifs qui se croisent. Développant un univers complexe, Hamilton suit des destins, beaucoup de destins, au sein d'un univers humain où le temps est dilué. Pourtant l'aventure mérite le coup d'être vécue car les personnages sont très intéressants et charismatiques (Wilson, Nigel Sheldon, Paula Myo et son alter-ego Adam Elvin) et l'auteur insuffle un rythme trépidant et une belle maîtrise du récit épique.
Pourtant, on ne peut s'empêcher d'être frustré par le 2e tiers du roman, qui se conclue sur du boum boum tout à fait dispensable, et par le cliffhanger/fin de volume qui ne suscite pas de curiosité pour la suite. Du coup, on a l'impression que le soufflet retombe. Sans compter que le personnage d'Ozzie est imbuvable de mon point de vue et qu'on a droit à de longues pages de balade avec lui...
J'ai toutefois passé un très bon moment et vais m'essayer à la suite, plus tard...