Concours de poésies n°13 - Rêves absurdes {on en a tous !}

Et hop !

Pourquoi n'a-t-on pas relancé la machine par là ??

Jayani propose le thème "Rêves absurdes"

Date limite : 01 juillet 2011 - j'aurais bien demandé le 30 février 2012 mais on m'aurait pris pour un fou

Il y aura une semaine de sondage pour choisir, dans la semaine qui suivra.

Pour participer, deux possibilités :
- poster directement votre poème sur ce fil
- envoyer votre poème à l'adresse des songes : brevesducrepuscule@free.fr en indiquant bien le sujet (concours de poésies 13)

Absurdes... Y'a des modo(ratrice) qui n'auront pas à se forcer !
MOUAHHAHHAHAHHAHA

Siel

Je suis un peu limite pour la date et j'espère ne pas être trop hors sujet...


Espoirs ruinés


Une brise légère fait s’élever des volutes de poussière,
Restes en cendre d'un passé révolu construit à tant de peine.
Les yeux du guerrier se perdent sur les marques dans la pierre,
Il contemple ces ruines avec davantage de tristesse que de haine.

Ici s'était trouvé son Royaume battit à force de détermination,
Grâce à la puissance de ses rêves qui avait soutenu ses croyances,
Transportant la moindre de ses actions avec la force de la passion,
Donnant à chacun ses mots : enthousiasme, véracités et prestance !

Sous ces bons vents, son pays s'était étendu sur de vastes terres,
Grandissant au-delà des limites de ses songes les plus incroyables,
Au point que sa création vive au rythme de ses propres chimères,
Laissant le guerrier gouter à un bonheur presque palpable.

Puis sans rien que ne le prévienne tout avait été détruit,
Réduit en miette, purement, simplement, totalement effacé.
Malgré ses efforts le guerrier n'avait pu empêcher la ruine,
Ses rêves se retrouvant brisés alors qu'ils partaient en fumée.

Beaucoup de temps s'était écoulé depuis et autant de pensées.
Le recul lui intimant qu'il avait couru après d'inutiles désirs.
N'avait-il pas perdu un temps précieux en vaines absurdités ?
Mit sa force à contribution pour une existence sans avenir ?

Malgré ses doutes, il restait l'envie de tout rebâtir à nouveau.
La déception pourrait se retrouver sur la route de son destin,
Mais ne valait-il pas mieux courir après ses songes en vain,
Plutôt que ne plus rien créer et finir seul comme un sot ?

J'ai encore rêvé d'Elle

L'étreinte charnelle d'un papillon et d'une fleur,
Le ballet frénétique des petites hirondelles,
L'éclat diamanté du soleil en plein midi,
La parure chlorophylle des végétaux,
L'arc en ciel des plumages exotiques,
Les tumultes d'une cascade déchainée,
Les rires des enfants en ricochet...

Oui, j'ai encore rêvé d'Elle... Je sais, c'est absurde.
Perché sur mon nuage, j'attends ma chute
Sur cette Terre qui m'a tant fait rêver.

Comme tu étais belle, généreuse et ivre de vie.
Ils ont tout gâché, t'ont lacérée, épuisée.
Dans les sillons, ils ont bétonné ;
Dans les forêts, ils ont tranché tes veines ;
Dans le ciel, ils t'ont privé d'oxygène.
Et pour te mettre à terre, ma Terre,
Ils ont empoisonné tes breuvages,
Pour mettre le noir jusque dans ton coeur.

Alors oui, avant de choir sur ses cendres,
Laissez-moi, une dernière fois,
Rêver de cette Terre que j'ai tant admiré,
Et que je ne foulerai jamais.

Mes rêves avec toi

J'ai rêvé de contrées féériques,
Etre princesse d'un château magnifique
Bordé de roses et de jasmins,
De la paisible rosée de nos matins...
J'ai rêvé de plaisirs simples et beaux,
De longues promenades au bord de l'eau,
D'imprévus, de folles envies,
De quelques brins de fantaisie.
Je voulais bâtir un pont d'éternité
Que l'on pourrait ensemble emprunter
Pour s'aimer au delà du temps,
Survoler les immenses océans.
J'ai rêvé de cités enchantées
Où tous les jours d'obscurité
Deviendraient éblouissants de clarté;
Ta présence pour tout illuminer.
Mais mes rêves sont restés vains
Et le réveil de ce lourd matin
M'a fait verser des larmes de dépit;
Tournent les souvenirs dans mon esprit...
J'aurais voulu rêver encore de nous,
Exhausser nos désirs les plus fous!
Mais tu m'as ramené à la réalité,
Me secouant pour mieux me réveiller!
Alors mon rêve est devenu cauchemar;
Je ferme les yeux, je vois ton regard...
Je refuse de dormir encore une nuit
Pour ne pas sombrer dans cette folie...

Salut ! Je suis de retour. Bonjour à maître Siel et à vous tous anciens et nouveaux.

Je ne sais plus à quand remonte ma dernière connexion sur ce royaume des mots.
Je me suis longuement absenté pour me consacrer à l'écriture de poésie et nouvelles érotiques. J'ai d'ailleurs un recueil qui sortira la rentrée prochaine...

En attendant, voici mon poème doré du sommeil :

"Je m'endors sur ce mot
Somnolant au bord de m'évanouir
Plus un son, plus un bruit
Je m'endors sur ce mot
Je m'endors sur ce
Je m'endors sur
Je m'endors
M'endors
Dors
Dors
Sur l'or"

Citation :

La route

Quelle était donc cette route disparaissant dans le gris de ma mémoire ?
Des voitures d’un autre âge, non pas solitaire et pourtant esseulées, la parcourait tremblantes comme on passe les rives du Styx.
Ce fleuve qui débordait sur mes songes de ses remous blanchâtre noyés sous la lumière d’un soleil noir.
Et mes réveils, …ah mes réveils grelottants, nimbés d’une odeur d’iode avec les bribes d’un siècle révolu s’accrochant à mon âme perdue.