Saison 4 - Le Labyrinthe des Songes

scrroutch !

Ainsi fit le Prince Siel en s'écrasant au milieu d'un cercle rouge. Le temps de se relever, il constata que la peinture était toute fraîche.
- Bah voyons ! C'est quoi ct'embrouille encore ?
Prenant quelque peu du recul, la vérité lui sauta au visage pour le griffer à la manière d'une chauve-souris verte enragée. Il lut distinctement :

"VOUS ETES ICI"

Siel se gratta une barbe pré-puberte naissante, se cura le nez pour réfléchir - Ah !!! Hérédité ! Quand tu nous tiens ! - et commenta :
- Comme si je ne l'avais pas vu !

Autour de lui, des allées de sapins parfaitement taillés, hauts comme les plus hautes tours de son château. Son château : comment avait-il pu le quitter pour atterrir ici ?

- Bon bah ! Je n'ai plus qu'à sortir, voilà tout !

Plusieurs possibilités s'offraient à lui, chacune serties d'un écriteau particulier :
"Allée du diable"
"Route des tortures"
"Tombe des trépassées"
"Chemin des ladies"
Et d'autres encore.

L'ombre d'un choix, n'est-ce pas ?
Certes, il savait ne pas être une ladie mais en avait tant côtoyer que l'illusion pouvait être parfaite. Il gonfla sa poitrine, se tint droit.
Ainsi prêt, il se précipita sur ce chemin quand une bourrasque de vent révéla MA terrible vérité cachée derrière une branche : "Chemin des maladies" et lui souffla : "Bien du courage..."
Au loin, on entendit déjà le prince éternuer...

-Saperlipopette!

Ce terme s'était échappée de la gueule pleine de dents d'une chauve-souris verte d'humeur enragée. Tout en s'escrimant à se sortir les membranes des branches de sapins herculéens, la bat continuait de marmonner.
Quand elle réussit enfin à s'extirper des cuisantes épines coniferesques, elle chuta lourdement sur le sol où elle retrouva ses béquilles.
Ses béquilles? Elle se gratta la tête.
-Mes béquilles? Saperlipopette de scrongneugneu! Comment se fait-ce que je sois affublée de pareils engins?
Elle jeta un œil sur sa patte gauche.
-ARGH!
La pauvre patoune était toute emmaillotée dans un horrible bandage rose fluo.
-DAMNED! Mais qu'est-ce qui se passe ici? Qu'est-ce que je fous là? Et quel est ce bruit de crachouillis mouillé qui me vient porté par le vent lugubre de ce sinistre endroit et re-Damned, ça sent le pipi princier!
Forte de la certitude de ne pas être seule dans cette galère, et suivant son sens olfactif elle décida d'aller demander des explications au Prince des bras cassés, qui à n'en pas douter rodait dans les environs. Cahin-caha sur ses béquilles elle suivit le bruit et l'odeur...

Le royaume des
Songes avait retrouvé un peu de sérénité et Azarian sa place de cartographe et
beaucoup de travail en retard. Affuble d’une loupe grosse comme ca tête il auscultait
une pile de parchemins. Quand une lumière bleue jaillit soudain. Il cru distinguer l
espace d un instant quelques lettres « error windows… ». Et le voila
transporter en plein milieu de gigantesques haies avec sa loupe pour compagne.
- Ca pouire ici ! Lâchât-il. Moi je dis ca sens l’urine, continua t-il pour lui-même.
Tiens des traces bizarres
sur le sol : une patte griffu, un pied éléphantesque et deux petit point
de chaque coté et l’odeur semble prendre cette direction. Considerons ca comme
une piste.

Le froid. Le chaud. c'est pas bon pour les poumons, tout ça !
Le médecin Royal du Château l'avait pourtant prévenu :

"Siel, mon bon Prince, vous le savez comme moi : vous n'êtes qu'une chochotte reconnue fragile. Votre mère, la Reine et votre père... euh... un gars du Royaume... vous avaient mis en garde dès votre naissance :

"Et merde ! Qu'est ce qu'on va foutre d'une crevette anémique comme lui !"

Il ne faut pas vous exposer ainsi. Vous risquez le séjour prolongé en cellule de dégrisement !"

Alors Siel faisait de son mieux pour esquiver les coups d'air froid, pour se protéger des vents chauds. Il sautillait, bondissait, la tête en l'air en humant de sa truffe quand il écrasa une brindille. Du moins il le crut.
C'est en baissant les yeux qu'il constata avoir briser en quatre une béquille de lilliputien.
Non loin de là, une chauve souris verte avait été projetée contre la haie de sapins. Elle se releva tant bien que mal en claudiquant. Puis, elle ramassa une boite à chaussures qui trainait près de ses ailes, plongea son regard de braise dans celui du Prince et s'écria :

"Bah quoi ! Faut bien que je le commence mon déménagement, entorse ou pas ! Labyrinthe ou pas !"

L'équidé errant se frayait un passage tant bien que mal dans la jungle d'une contrée inconnue, laquelle devait servir de nouveau théâtre à de nouvelles aventures sans nulle doute passionnantes, même si vous le verrez le destin en décida autrement.
Il avait quitté les turpitudes du royaume quelques mois avant avec un sentiment d'amertume et d'abandon. Il lui manquait quelque chose qu'il n'arrivait pas à définir. Quelques chamailleries, quelques blagues vaseuses...
D'ailleurs en parlant de vase, il y était enfferré jusqu'au garrot. Oui c'est ça quand on souhaite s'isoler en faisant le malin. Les voyages spirituels ne vous apportent pas toujours la paix de l'âme. Ici, les moustiques ne lui apportaient pas la paix tout court. Chienne de vie.
Une demie heure à se dépêtrer de ce m...rdier, et une autre pour retrouver un semblant de dignité. Un bain de boue ne fait jamais de mal. Sauf qu'un habitant des marais particulièrement tenace avait élu domicile sur la postérieur de Karma, lui imprimant fièrement les traces de ces 5 rangées de dents acérées. D'un mouvement aussi svelte que sa carrure imposante le lui permettait, le centaure alla ficher son fessier sur le tronc d'arbre le plus proche, écrasant le malheureux golbocoptère. Seules les dents subsistaient encore, comme autant de preuves d'amour gravées dans la graisse.
La douleur passée, le boulet de ces dames s'apprêtait a repartir quand un bourdonnement sourd se fît bientôt entendre, illustré par la naissance d'un vortex sous ses sabots. Un "gné?" niais (admirez la consonnance) suivi d'un happage en règle clotura les débats.
Le jungle était en paix.

Le centaure atterit avec pertes et fracas dans un amas de feuilles mortes, ce qui aurait pu sembler doux si elle n'avait pas masqué quelque pièges à ours.
Inutile de préciser la teneur du cri qui résonna dans la penombre et fit trembler jusqu'à plus robuste des colonnes de pierre alentour. Certains assimileraient ce hurlement au mélange du brame d'un cerf qui n'aurait pas obtenu rétribution depuis 10 ans avec le cri d'une vierge en détresse shootée au red bull. Quoiqu'il en soit, ces colonnes étaient l'arbre qui cachait la forêt. Car au delà de l'obscurité, du froid, et de l'aspect inhospitalier de l'endroit, il ne faisait aucun doute que cette immensité de bêton et de verdure toute relative ne laisserait pas de place à l'optimisme.
Combattant l'élancement de ses membres endoloris par la chute et les machoires de métal de ce satané appareil de torture, le sabotté eût la nette impression que certaines choses familières allaient lui remettre la main sur la croupe.
Un pet aux vertus relaxantes plus tard et le centaure se hasarda un peu plus loin dans ce qui ressemblait fort à un nid à emm....

" Déménagement ? Au milieu d'un labyrinthe ? Vous vous foutez de ma tronche royale ?
- Je n'oserais, Monsieur, nargua la chiroptverte (ouais, j'invente des mots, et alors ?)
- Bien ! En ce cas, vous êtes probablement ici pour m'aider.
- Si vous voulez...
- Atchoum !
- Vous couvez un rhume ?
- J'ai l'air d'une poule ?
- ...
- ..."

Siel s'était assis, regardant la chiroptverte dans le blanc des œufs. Elle manigançait quelque chose, à n'en point douter. Un complot, visant à le déstabiliser, à le faire quitter le trône royal durement acquis entre la saison 1 et la saison 3 des aventures. Elle voulait le pouvoir. Elle voulait... la modération ! Traitresse de chauve souris : il n'en sera pas ainsi !
Soudain, une ombre gigantesque les plongea dans l'obscurité. Une voix d'outre tombe et chevrotante (à la manière d'une chèvre, si vous préférez ! ) retentit aussitôt :

"Est-ce vouuuus les idioooots qui troublez mon sommeeiiill ?
- Ça dépend... Z'êtes qui ? s'enquit le Prince.
- Je suis le monnnnstre de ce labyriiiintheeeuu !
- Alors non, ce n'est pas nous, répondit Siel. La chauve-souris avait machinalement fait 'non' de la tête.
- Ah Bon ? fit une voix à présent normale. Bon bah... excusez-moi alors... Je m'en vais retrouver les personnes concernées ! Bonne visite."

Et l'ombre disparut, à la recherche des malotrus.

Libellune rêvait profondément quand elle entendit des bruits étranges au loin. Elle se réveilla en sursautant, les cheveux en bataille et remplis de feuilles ! Mais où est-ce qu'elle était ?

Elle se releva et constata qu'elle était encerclée de toute part par de longues haies de sapin taillées finement...
Il y avait un écriteau sur l'une d'entre elles : chemin des maladies. Mais c'est de là que venait le vacarme !
Elle se précipita et finit par percuter son cher frère de Siel en compagnie d'une chauve souris lilipucienne.

Le barde courait toujours à travers les couloirs du château. La morve pendant au nez, et les joues inondées de larmes, il continuait de crier : "mais où vous êtes ? Eh Oh.... Allez c'est plus drôle maintenant. Je veux ma maman" finit-il en mettant un doigt dans sa bouche.
Les couloirs tournaient, et chaque salle qu'il inspectait était vide. Rapidement, il descendit les escaliers. Sur les pieds d'abords, et après avoir marché dans "quelque chose", il finit la descente sur les fesses. Arrivés sur le palier, des douleurs lui parcourant tout le corps, il entendit : " Tiens, il reste encore quelqu'un ici, comment j'ai pu t'oublier". A ces mots, Le barde sentit le sang lui monté au visage. Il tenta de se redresser pour essayer de corriger le malotru, mais se sentit aspiré vers "autre part".

Il ouvrit les yeux, et tout autour de lui, des murs de verdure se dressait où qu'il regarde.
En se remettant debout, il conclu " Alors c'était ici que vous vous cachiez, attention, je vais vous trouvez maintenant". Il prit le premier couloir d'arbres qu'il vit, sans faire attention au panneau indicateur. La surprise était nettement plus appétissante.

Encore une fois, la bat fut à terre, la nouvelle venue n'avait pas fait dans la dentelle.
- "Mais ça va pas la tête de débouler comme ça dans un virage, z'avez eu votre permis de déambuler dans un paquet de bonus?...bonux?...enfin bref! Chauffarde! rouspéta la verte en se remettant debout tant bien que mal."
Soudain elle s'étonna de ne pas entendre le prince des râleurs maugréer comme elle. Après une seconde elle comprit pourquoi. Le Siel avait la tête enfoncée dans une taupinière, tout ce qu'on voyait de lui était son princier (et imposant) derrière.
Se retournant vers la frangine au sang bleu, elle lâcha " Finalement je t'excuse rien que pour voir ça, ça valait le coup de valser dans le décors.
Puis la mesquine à membranes éclata de rire sous le regard eberlué de Libellune. Cette dernière finit par lever les yeux au Siel euh ciel et chopa la chauve souris par le colle bac "C'est pas bientôt finit? Attrape une patte et moi l'autre il va finir par étouffer le bougre et il me doit encore du pognon. Contrite mais hoquetant toujopurs de rire la bat se joignit à Libellune pour extirper le royal boulet de la fange. C'est à cet instant que retentit un terrible cri "attention, je vais vous trouvez maintenant"...

L’œil droit démesuré d’Azarian derrière ca loupe avait finit par louper la piste qu’il suivait… arthropodes,champignons rouges et excrements divers l'ayant distrait.
Courbé en deux comme il l’était, il ne vit pas l’obstacle. Bang !
Aileuuuuux ! « Non d’un Siel de ca BiiiiiP ». Le cartographe
venait de heurter un comptoir. En effet, au beau milieu de l’allée trônait une échoppe,
pourvue de deux vendeuses aussi blondes et ridées l’une que l’autre. « Quoi
ca encore ? » Maugréa Azarian en s’astiquant le …front. « ‘Marqué
dessus mon bon Monsieur la poste royal », con…céda con…descendante l’une d’elle.
« C’est « Bat » ca ! Je peux communiquer vers le royaume ! »,
S’exclama Azarian.
« Vous auriez pu, il y a deux minutes, mais nous venons de finir notre service,
repassez demain», lâcha l’autre mi-pincé, mi-jouissive.
Le battant de la boutique se referma violement sur le crane d’Azarian, qui lança une bordé de
juron tel que l’on en avait plus entendu depuis la castration à la petite cuillère
du bâtard des enfers Juron.
Et la boutique : disparue.

Libellune regarda la bat d'un air ahuri et lanca :
- vite, on se dêpeche de le sortir de là !! Puis, en arrachant la chaussure princière elle lanca a son frere :
- Mais c'est pas possible !! Aide-nous un peu toi aussi !!

Le cri résonna à nouveau :
- J'arrive, je vais vous trouver !

Luka continuait de déambuler entre les arbres, tournant une fois à gauche, une fois à droite. A un autre croisement, il ferma tout simplement les yeux, tourna sur lui même, et marcha droit devant, ne remarquant pas qu'il repartait en arrière.

- J'arrive, je vais vous trouver

Et il marcha encore quelques pas, avant de sentir une petite fatigue dans les jambes. Ni une, ni deux, il s'assit et commença a dessiner du doigt dans la poussière. C'est alors que surgit devant lui un petit écureuil, pas plus grand qu'une main. Il avait l'air gentil, et le barde adorait les petits animaux adorables. Avec ses grands yeux, le petit rongeur pouvait amadouer n'importe quel malotru, transformant la plus dur des brute en dame de compagnie de la princesse. Luka tendit une main pour caresser son nouvel ami quand ce dernier, pour lui témoigner toute sa sympathie, lui mordit un doigt.

- AAAAAAAAAAAAAAAH, hurla le barde, avec une voix porté bien aigu

Les yeux de l'écureuil s'injectèrent de sang et un peu de bave suinta de sa bouche, mais d'un saut il sauta sur l'épaule du barde pour lui faire un câlin ^^

- C'est bien, tu va m'aider à trouver mes amis, on joue à Cache cache.
- On va vous trouver, Mouhahahaha. S'époumona-t-il avant de remarquer qu'il s'était fait peur tout seul.

L'Ombre Gigantesque avait trouvé de la matière : une bande de dégénérés avait envahi son espace libre, son labyrinthe. Celle-ci comptait probablement utiliser sans vergogne les nombreuses possibilités offertes par les allées tortueuses : baies nourrissantes, gibier en abondance, eau de source naturelle. Il n'y avait qu'à se baisser ou patienter !
Alors, l'Ombre Gigantesque ne pouvait l'admettre : elle allait punir les dégénérés, une punition juste et évolutive. D'abord, un avertissement postal, puis un second... avant la coupure ! Si avec ça, les pirates du royaume ne se calmaient pas un peu...

Car, Hadopi, l'Ombre Gigantesque, n'allait pas s'en laisser compter.

Ses premières cibles lui faisaient face : 3 créatures qui volaient la nourriture dans les fourrages, deux tenant fermement par les pieds le troisième voleur...

-Et beh. J'aurais pas cru avoir le sens de l'orientation d'une huître.
Kahlan déambulait dans ce foutu labyrinthe depuis plus d'un mois sans croiser âme qui vive. Des borborygmes insistants retentirent soudain, la faim lui déchira les entrailles. Les épines de sapins goutaient bien bon mais la voleuse avait rudement besoin d'un repas plus consistant. Un p'tit écureuil rôti serait la bienvenue. Ou mieux... Un bon gros steak de caribou comme dans son nordique pays natal. Elle cria un '' MIIIII'' désespéré. Elle tourna encore une fois pour aller percuter la verte...tueuse Greenbat.
- Ça fait longtemps dis donc!! dit la chauve souris en donnant une grande claque dans le ventre de la voleuse.
- Uuhh. En... effet, remarqua Kahlan. La dernière fois, je crois que tu sortais des égoûts, je sais pas trop mais tu sentais drolement pas bon!
Hilare à ce simple souvenir, Kahlan dut se retenir de rire. Un hurlement retentit, coupant court aux retrouvailles.
- MOUHAHAHAHA. Je vous ai eu! disait une ombre gigantesque qui planait haut dans le ciel, quelques silhouettes accrochées à ses pattes griffues.
Une moue déconcertée apparut sur le visage de Kahlan.
- Oh lala. Je crains qu'ils ne soient ENCORE dans la me*de, fit la chauve souris.
- Bof. Ils ont l'habitude, depuis l'temps

-J'me demande c'qui z'ont fait pour attiser le courroux du Grand méchant, se demanda la bat en se grattant le menton d'un air concentré.
- Vivre je suppose, continua la voleuse. Ou alors, il est pas content parce que je lui ai piqué son joujou.
La bat roula des yeux désespérés.
- Bah quoi, j'avais envie d'un peu d'action pardi! Et c'était qu'un tout petit truc. Tout rikiki j'te jure!
- Ouais, tu ne me la feras pas à moi, Mâdame J'aime bien mettre les gens dans la mouise.
-Peuh! Regardez qui dit ça: Mâdame la Catastrophe!
La voleuse sortit de sa poche son ''menu'' larcin. C'était une espèce de petite sphère de verre illuminée de l'intérieur. Greenbat se gratta le crâne nonchalament et demanda:
- C'est quoi c'machin?
- Je sais pas trop, répondit Kahlan en admirant la beauté de l'objet.
- Pourquoi tu l'a volé si tu sais pas s'que c'est?
- Parce qu'il était entourée d'une cage, de rayons magiques à UV radioactifs, était posé sur un coussin de velours ultra-sensible aux vibrations. D'après moi, M'sieur Gigantesque devait particulièrement l'aimer.

Le Rayon de Soleil des Songes appréciait les longues balades tranquilles et lire des recueils de poèmes au bord de l'étang... Mais la longue promenade qu'elle avait entreprise depuis tantôt n'était pas prête de se terminer. Et voui, mademoiselle s'était perdue.
Elle s'était retrouvée entourée de sapins... dans un lieu sombre et lugubre. Elle tournait autour depuis x-temps sans savoir où aller jusqu'au moment où elle aperçut les panneaux.
" Alors, alors... où est-ce que je vais aller... hmm"
Tout en réfléchissant, l'Ombre gigantesque fit son apparition :
" Qu'est-ce que vous foutez là, tous ?? "
Le Rayon de Soleil comprit alors qu'elle n'était pas toute seule en ces lieux.
" Où sont les autres ? dit-elle
- Un peu partout, t'en croiseras forcément. Mô didonc ! Mô c'est que tu rayonnes tel un rayon de soleil (pas mal je jeu de mot, hein ?) Cacherais-tu mon bien par hasard ? Ma sphère illuminée..."
Le Rayon de Soleil ne savait pas de quoi il s'agissait. Elle regarda l'ombre et répondit simplement :
" Non, mais on dit bien que les opposés s'attirent. Bon c'est pas tout mais faut j'aille trouver mes zamis"
L'ombre ne comprit pas qu'en disant "opposé", le Rayon de Soleil parlait de sa sphère.. il pensait qu'elle parlait d'elle... (suspense, suspense)

Elle prit le premier chemin qui se proposait à elle, dont elle en oublia le nom, suivie de près par l'ombre qu'elle n'avait pas remarquée, le chemin s'assombrissant de plus en plus...

- Non mais c'est pas vrai ! Hurla Libellune en lachant Siel, tu en rate pas une toi avec cette manie de voler tout ce qui se trouve devant toi, telle une pie voleuse ! Maintenant le "géant vert" (sympathique surnom hein ^^) veut nous attraper...
- Vite fuyons, lacha Siel qui avait réussi tant bien que mal à se dégager.

"un pas une pierre un chemin qui chemine", chantonnait Azarian en égrenant des petits cailloux.
"c'est vachement de racine, c'est vachement solitaire, quand même" continua Azarian éborgnant au passage les paroles du barde Moustache Qui ?
C'est alors que l'ombre gigantesque lui tomba dessus:
- Mécréant ! As-tu payé des droits d'auteurs pour ainsi massacrer cette chanson.
- euh, je suis pas très grand donc niveau hauteur ca devait passer. (Toujours jouer les imbéciles quand on est pris en flag.)
- Ouaih, t'as de la chance d'etre un cretin...et de toute facon j'ai pas le temps de m'occuper de ton cas...Il faut que je retrouve mon prototype; ma boule lumineuse ...
HADOPI vous l'avez reconnu s'en allait deja. Mais Azarian curieux tenta une question :
- Un prototype pourquoi faire ?
- Pour faire du blé bien sur ! Quel idiot tu fais : dans la vie la reponse est toujours pour faire du flouze, du poignon, de l'oseille, du pez quoi ...
Avant qu'Azarian est pu recadrer sa question l'ombre gigantesque s'etait aller.

Azarian fulminait. Il savait très bien qu'HADOPI, cette ombre menaçante, pourrait changer à tout jamais son pays natal: le fabuleux pays d'Ainterrenet. Il faisait les cents pas tout en lançant des fulgurants: ''Ah non! Je suis pas content. Pas content du tout!'' quand il fut interrompu par...
- Ah bah tiens! Si c'est pas le cartographe! fit Kahlan de sa voix stridente.
De plus en plus renfrogné, Azarian ne dit mot. La voleuse, sourire aux lèvres continua:
- Tu dois bien savoir comment on sort de là, toi!
Craignant soudain le caractère ''frappant'' de Kahlan il essaya:
- C'est que... euh...
- Y'a que des tarés par ici, y'a même la bat qui s'est perdue, j'pense qu'elle a oublié qu'elle peut voler. Sinon j'ai croisé l'autre, tout à l'heure, t'sais le prince. J'trouve qu'il a des airs de truite.
- Mais je ne.. hum...
- Arrête de faire ton timide! J'sais bien tu vas m'sortir de là.
À bout de nerfs, Azarian explosa:
- ON EST DANS UN LABYRINTHE MOI SI J'SUIS PAUMÉ P*TA**!!!
Il regretta aussitôt d'avoir haussé le ton car Kahlan venait de le foudroyer du regard ce qui provoqua un retentissant '' Koutiiiiiiissshhhh'' aussi puissant qu'une fulguro-claque de la Princesse Libellune. ( C'est qu'elle a une main d'acier ainsi que beaucoup de pratique la princesse, oulala) Sans plus tarder, le pauvre cartographe prit ses jambes à son cou, fuyant le couroux de la voleuse.

*Vue aérienne du labyrinthe*(si tant est qu'on puisse se représenter ce joyeux bordel)
Hadopi sur son je ne sais pas quoi perché s'amusait, car on ne peut pas appeller cette activité autrement, à persécuter les petits pions qui s'agitaient aux quatres coins de son terrain de jeu. Il s'était déjà appliqué à mener la vie dure à nombre d'entre eux quand il fût bientôt étonné d'en avoir négligé un assez volumineux, et odorant de surcroit.
-allons rendre visite à ce phénomène, dit il pour lui même.
Le centaure se battait avec une ronce tenace, alors qu'après un besoin plutôt pressant, et copieux (et odorant car il n'avait pas mangé les bons aliments paraissait-il), il avait confondu un bosquet de fougères avec les vilaines feuilles piquantes. A moins que, fruit de ce lieu démoniaque, les feuilles se soient modifiées au moment "importun". Après des injures du plus bel effet et essayant de se dépêtrer de ce délicat et tellement habituel passage, l'équidé de retrouva nez à chose avec une étrange forme noire-verte, laquelle tenta de prendre une voix gutturale mais s'étouffa bientôt sous l'effet des odeurs.
- Pouah je peux même pas en placer une ici ce fumet est insupportable!
- Oui bonjour moi c'est Karmather, ancien roi des boulets du Royaume de Bouboul, et vous c'est...
- Ton pire cauchemar AHAHAH
- Alors enchanté ton pire cauchemar, un peu long comme nom mais si vous avez un diminutif je veux bien vous appeler TPC.
- Ne joues pas avec ma patience étranger ça pourrait te coûter cher!!
- ça ne saurait me coûter plus cher que toutes ces sabotscures chez le maréchal ferrand vous imaginez même pas comment ils ont profité du passage au Siellar pour augmenter leur tarifs, les sagouins.
- Grrrroarr je me casse j'ai d'autres gens à terroriser!
- Euuh oui mais avant vous voulez pas me dire d'où proviennent tous ces bruits?
Trop tard. L'ombre était repartie, cet Hadopi dont les autres narrateurs parlent...Et karma de se retrouver aussi démuni qu'avant cette interuption.
Hadopi quand à lui s'interrogeait sur la manière de terroriser encore davantage ses "pirates". Ils n'allaient pas être déçus. Il activa une sorte de porte qui déversa dans le labyrinthe un monceau de bestioles plus horribles les unes que les autres. La porte sur laquelle le mot "ministère" était inscrit, déversa sa fange démoniaque.

-Touches pas à ça!!!
Kahlan serrait son trésor précieusement contre elle. Siel tendit une main avide tout en chuchotant:
- Juste un peu, allez soit sympa.
-NAN C'EST À MOI! Va jouer ailleurs pauv' naze!
La sphère semblait hypnotiser le Prince.
- Une petite minute, laisse moi la toucher.
Il paraissait obsédé. Azarian se racla la gorge bruyemment.
- Nous devrions dégager avant que le "machin-chose-truc" ne revienne à la charge.
Kahlan le regarda fixement.
- Le machin, comme tu dit, n'est pas palpable. Il a une grosse voix, d'accord, des yeux effrayants, je te l'accorde, mais il ne peux rien contre nous. Vous avez la trouille à la moindre petite bébête qui sort de l'enfer.
La voleuse étant concentrée ailleurs, le Prince en profitant pour lui arraché la boule iridescente. C'est en la touchant qu'il se passa quelque chose d'imprévu...