Concours de poésies 1 - Songez-y...

REGLES DU JEU :

Thème : choisi par le dernier vainqueur.
Durée : 3 semaines pour poster les poèmes (pas de consignes de longueurs ; pas de nombre de textes limités)
Le vote : 1 semaine pour voter (sous forme d'un sondage)

Ce topic sert à poster vos œuvres.
Pour commenter, rendez vous ici.

Siel geek

Et voilà, c'est ici que vous postez vos textes poétiques (poèmes, poésies)

Et, pour démarrer, voici le premier Thème :

Les Songes...

Date limite : Exceptionnellement, pour débuter, je vais donner un peu moins de temps, à savoir jusqu'au 31 juillet 2008. Cela vous donne 15 jours au lieu de 21 comme annoncé dans les règles. De manière à ce qu'il y ait deux concours pendant les vacances et, pour voir si on ne fait pas évoluer les règles vers un délai un peu plus court mais avec donc plus de concours à la suite !

A vous les gens !
Ne me décevez pas ! Smile

Siel

Auteur Nombre de messages : 469 Age : 38 Date d'inscription : 02/05/2007

Je ne sais pas exactement s'il faut poster ici, je ne vois pas le poème de Jayani. Voici une petite participation sans prétention en prose libre comme d'habitude pour moi Smile

Citation :: Tol Galen.

L'écume se brisant sur la falaise dressée face aux éléments et aux tempêtes
L'étendue sans fin de la mer attirant les regards à se perdre dans ses profondeurs
Le torrent vibrant de milles et un échos d'histoires et de légendes oubliées
Le lac brillant pareil à un joyau sous l'astre du soir abri de la Dame à l'Epée
La source jaillissant de nulle part gardienne de trésors et promesses de quêtes
Le glacier étincelant sous l'astre du jour protecteur des rêves et des sortilèges
La foudre traversant le ciel parcouru de noirs et immenses nuages
La fontaine se dressant au détour d'un chemin rassérénant par sa beauté le voyageur égaré
La brise chantant dans les sous-bois porteuse des chants et des mélodies elfiques
L'herbe se couchant sous le pas des Marcheurs entourés de lumière et de joie
La verte forêt abritant derrière son feuillage et ses arbres les Licornes symbole de la Vie
La plaine ondulant sous les vents parcourue par milles chemins d'aventures et de rencontres
La montagne noire mille fois millénaire dressant son sommet inaccessible à l'assaut des cieux
Le village à la nuit tombée résonnant des présages de la fête autant de joie
Bienvenue à vous amis. Entrez donc, voici mon monde…

J' ai racle les fonds de tiroirs et retrouve :

Au loin

La nuit est tombée plus vite ce soir
Et seul, je songe à toi dans le noir
Une étoile brille sous la voûte bleue
Et seul, j’attends, regardant les cieux

Le crépuscule semble agréable ce soir
Aurait pu, avec tes yeux pour miroir
Quelques passants s’enfuient chez eux
Des couples riant, des couples heureux

Mais, une mer nous sépare ce soir
Moi qui ais eu la vanité de croire
Que l’amour ne souffrait pas les lieues
Je comprends combien j’étais présomptueux

Mais, Cupidon se venge ce soir
Les jours passés sans te voir
M’amène à rêver d’autres lendemains
Puisse la brise porter mes vœux au loin

L'Éperdu

Même si le soleil était depuis longtemps disparu,
Même si la mer, de nature si calme, déchaînait ses flots,
Même si le vent soufflait si fort que les oiseaux s'étaient tus,
Il restait dans cette plaine vide et cherchait des mots.

Il cherchait et cherchait encore,
Plus loin dans son esprit mort
Gribouillant ses sentiments
Avec de l'encre couleur sang.

Plus personne ne pouvait l'entendre
Il était seul, seul dans sa tête.
De ses tourments il devait se défendre.
Autour de lui se déchaînait la tempête.

Sa colère fit crisser sa plume
Il écrivit ses songes d’une main experte
Jusqu’à ce qu’elle fume
Et qu’elle le mène à sa perte.

Horreurs ou merveilles

Horreurs ou merveilles
Pour moi, rêveur, même en éveil,
Rêveries qui mes douleurs réveillent
Tourments de crève-cœurs sans sommeil,
Ou rêveries qui mon cœur émerveillent
Douceurs aux sucreries pareilles.
Le dilemme est mon humeur choisissant des songes qui m’effrayent
Ou laissant l’honneur à ceux qui m’égayent.

Un délicieux mensonge

Chaque soir, je l'attends, je le laisse venir;
J'entends le chant de son murmure enivrant.
Chaque nuit, promesse de nouveaux soupirs;
Je suis à lui, sous son regard ardent.

Un songe aux ailes d'argent le descend près de moi.
Je ferme alors les yeux, sens ma peau frémir...
Dans ses filets jetés, je deviens sa proie,
Mais je ne cherche pas à m'enfuir...

Si ce n'était qu' un songe,
Un délicieux mensonge...

De son souffle, je sens la chaleur.
Il imprime en moi des désirs insensés...
Ses soupirs caressants estompent mes peurs;
Je découvre avec lui cette nouvelle liberté.

De ses doigts, je sens la brûlure,
Dessinant sur moi des arabesques de désir,
Apaisant de mon coeur les blessures,
Qu'ainsi me pensées ne me fassent plus souffrir...

Est-ce un songe?
Un délicieux mensonge?

La nuit se drape d'un léger brouillard
D'un silence respectueux elle se revêt...
Nos sens, dans un labyrinthe s'égarent,
Pour mieux encore pouvoir se retrouver...

Chaque soir, nos corps ainsi se lient
Se cherchent, s'apprivoisent, se comprennent.
Chaque nuit, mes règles et mes lois je renie;
Je me sens belle et souveraine!

Ce doit être cela un songe,
Un délicieux mensonge...

Mes mains osent alors se lever,
Pour l'aider, découvrir, participer.
A mon tour, pouvoir le troubler,
Lui faire perdre la réalité...

Mes doigts s'avancent brûlants et tremblants
Vers la douce toison aux reflets dorés...
Et se brise soudain ce charme envoûtant
En mille morceaux de lumière éparpillés!

Ce n'était vraiment qu'un songe,
Un si délicieux mensonge.

Je rouvre les yeux dans un soupir,
J'aurais tant voulu en moi le garder
Mais ne peux que me souvenir
De toutes ces nuits de volupté...