Edward Anderson,
tous des voleurs, Christian Bourgois.
En cavale.
Evadés d'une ferme-prison, trois malfrats parent au plus pressé :
trouver de l'argent, pour reprendre une vie "normale", sans se faire remarquer.
L'argent ? mais les banques, ne sont-elles pas là pour ça ?
Les conversations des trois gansters ne manquent pas de piquant : ils
échangent leurs souvenirs, genre "
- Citation :
- mon premier braquage" à 14 ans, ou
"qu'est-ce que je pourrais faire pour ma maman qui n'était pas si
mauvaise,après tout ?"
Autant dire que ces évadés nous deviennent sympathiques,
et u'on ferait tout, y compris des prières, pour qu'ils s'en sortent :-)
Les holds-up : Anderson les mentionne rapidement, c'est la routine,
pources pros. En revanche, ils aiment bien en lire les comptes-rendus dans lapresse, même si les inexactitudes ou les vieilles rengaines sur leurs passés les irritent. Pourquoi rappeler sans cesse à Elmo son surnom de "3 orteils"
? c'est irritant à la fin !
Il y a aussi un côté fleur-bleue chez certains, et on retrouve une
atmosphère qui faisait le charme de "
High Sierra" au ciné : gentil, lebraqueur, touchante, la fille, sympa, le chien.
Ce récit fut adapté deux fois au cinéma par Nicholas Ray en 1947,
"they live by night", et par Altman en 1973, "
Thieves like us". Huit photos insérées dans le livre font rêver de cinéma.